Maryam Diarra, Amira Kebir, Cheikh Talla, Aliou Barry, Joseph Faye, Dorra Louati, Lulla Opatowski, Mamadou Diop, consortium REPAIR, Lisa J White, Cheikh Loucoubar, Slimane Ben Miled
ABSTRAIT
Arrière plan Lorsque les vaccins contre le nouveau COVID-19 ont été disponibles au Sénégal, de nombreuses questions ont été soulevées. Combien de temps les interventions non pharmaceutiques (NPI) doivent-elles être maintenues pendant le déploiement de la vaccination ? Quelles sont les meilleures stratégies de vaccination ?
Méthodes Dans cette étude, nous avons utilisé un modèle mathématique dynamique structuré par âge. Ce modèle utilise des paramètres basés sur le virus SARS-CoV-2, des informations sur différents sorts de NPI, des données épidémiologiques et démographiques, certains paramètres relatifs aux hospitalisations et à la vaccination au Sénégal.
Résultats Dans tous les scénarios explorés, le modèle prédit une troisième obscure épidémique de COVID-19 plus importante en termes de nouveaux cas et de décès que les vagues précédentes. Dans un contexte d’approvisionnement limité en vaccins, la vaccination seule ne suffira pas à contrôler l’épidémie, et la poursuite des NPI est nécessaire pour aplatir la courbe épidémique. En supposant que 20 % de la inhabitants ont été vaccinés, la période optimale pour assouplir les NPI serait de quelques jours à partir du dernier pic. Concernant la priorisation des tranches d’âge à vacciner, le modèle montre qu’il vaut mieux vacciner les individus âgés de 5 à 60 ans et pas seulement les personnes âgées (plus de 60 ans) et celles des groupes à haut risque. Cette stratégie pourrait être plus rentable pour le gouvernement, automotive elle réduirait les coûts élevés associés à l’hospitalisation. En termes de distribution de vaccins, la stratégie optimale serait d’allouer la dose complète aux personnes âgées. Si les doses de vaccin sont limitées, une demi-dose suivie d’une dose complète suffirait pour les moins de 40 ans automotive, qu’ils reçoivent une demi-dose ou une dose complète, la réduction des hospitalisations serait similaire et leur ratio décès/cas est très faible.
conclusion Cette étude pourrait être présentée comme un outil d’aide à la décision pour aider à élaborer des stratégies de contrôle de la pandémie de COVID-19 et aider le ministère de la Santé à mieux gérer et allouer les doses de vaccins disponibles.