DAKAR, 17 juillet (Reuters) – Le Ghana a officiellement confirmé deux cas de virus de Marburg, une maladie hautement infectieuse similaire à Ebola, a annoncé dimanche son service de santé, après que deux personnes décédées plus tard aient été testées positives pour le virus au début du mois.
Les checks effectués au Ghana se sont révélés positifs le 10 juillet, mais les résultats ont dû être vérifiés par un laboratoire au Sénégal pour que les cas soient considérés comme confirmés, selon l’Organisation mondiale de la santé. Lire la suite
“D’autres checks à l’Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal, ont corroboré les résultats”, a déclaré le Ghana Well being Service (GHS) dans un communiqué.
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Le GHS s’efforce de réduire tout risque de propagation du virus, y compris l’isolement de tous les contacts identifiés, dont aucun n’a développé de symptômes jusqu’à présent, a-t-il déclaré.
Il ne s’agit que de la deuxième épidémie de Marburg en Afrique de l’Ouest. Le tout premier cas de virus dans la région a été détecté l’année dernière en Guinée, sans qu’aucun autre cas n’ait été identifié.
“Les autorités sanitaires (ghanéennes) ont réagi rapidement, prenant une longueur d’avance pour se préparer à une éventuelle épidémie. C’est une bonne selected automobile sans motion immédiate et décisive, Marburg peut facilement devenir incontrôlable”, a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Les deux sufferers de la région d’Ashanti, dans le sud du Ghana, présentaient tous deux des symptômes tels que diarrhée, fièvre, nausées et vomissements, avant de mourir à l’hôpital, a indiqué l’OMS.
Il y a eu une douzaine d’épidémies majeures de Marburg depuis 1967, principalement en Afrique australe et orientale. Selon l’OMS, les taux de mortalité ont varié de 24% à 88% lors des épidémies passées en fonction de la souche virale et de la gestion des cas.
Il est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés, selon l’OMS.
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Reportage d’Alessandra Prentice et Nellie Peyton; Montage par Frank Jack Daniel et Daniel Wallis
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