Bali, Indonésie
Les dirigeants du G-20 ont clôturé mercredi leur sommet en Indonésie après des discussions approfondies sur un éventail de questions, notamment la guerre en Ukraine, la crise énergétique mondiale et le défi croissant de la sécurité alimentaire mondiale.
La déclaration de clôture du sommet dénonce fermement la guerre qui fait rage en Ukraine depuis février, appelant au «retrait complet et inconditionnel» de la Russie.
“L’ère d’aujourd’hui ne doit pas être celle de la guerre”, lit-on dans une déclaration commune qui souligne la nécessité “de faire respecter le droit worldwide et le système multilatéral qui sauvegarde la paix et la stabilité”.
Les dirigeants des plus grandes économies du monde ont lancé le sommet mardi avec des classes sur les crises alimentaire et énergétique, suivies d’une dialogue sur les moyens d’améliorer les systèmes de santé mondiaux.
Le deuxième et dernier jour du sommet a été dominé par l’incident du missile en Pologne, où deux personnes ont été tuées dans une explosion dans un village près de la frontière ukrainienne.
Plusieurs réunions bilatérales de haut niveau ont eu lieu en marge du rassemblement sur l’île balnéaire indonésienne de Bali, notamment la première rencontre en face à face entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également eu des entretiens bilatéraux avec les dirigeants de divers pays, dont les États-Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Indonésie et l’Arabie saoudite.
Selon des sources locales, le sommet a réuni plus de 2 300 personnes accréditées d’au moins 450 médias internationaux.
Les trois prochains sommets du G-20 auront lieu en Inde, au Brésil et en Afrique du Sud au cours des trois prochaines années.
L’inclusion de l’Union africaine dans le G-20 sera envisagée lors de la réunion de l’année prochaine en Inde, selon le président sénégalais Macky Sall, qui est également l’actuel président du bloc africain.