Le 25 août, le président français Emmanuel Macron est arrivé en Algérie pour une visite de trois jours afin de commencer à réparer les relations bilatérales avec le pays. Les liens entre la France et l’Algérie ont historiquement été erratique, mais ils ont chuté en octobre 2021 suite aux commentaires de Macron interrogatoire L’existence de l’Algérie en tant que nation avant la colonisation française. La crise diplomatique qui a suivi a vu le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en France ainsi que l’Algérie interdisant son espace aérien aux avions militaires français.
La France proceed l’affaire avec l’Algérie reflète la relation compliquée qu’elle entretient avec nombre de ses anciennes colonies en Afrique. Les Français d’abord a commencé à établir des postes de traite sur la côte sénégalaise au début du XVIIe siècle et a lancé plusieurs expéditions contre les pirates barbaresques et les marchands d’esclaves en Afrique du Nord entre le milieu et la fin du XVIIe siècle. L’invasion française d’Alger ottomane en 1830 puis transformé la relation de la France avec l’Afrique et a lancé le début du colonialisme français à l’intérieur du continent.
Au début du XXe siècle, Paris commande contrôler sur une grande partie de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cependant, l’Empire français s’agrandit de plus en plus tendu pendant la Première Guerre mondiale ainsi que pendant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Décolonisation française commencé peu de temps après et a été en grande partie finalisé relativement pacifiquement après 1960, sauf pour un sanglant guerre de sept ans avec l’Algérie qui a duré jusqu’en 1962.
Pourtant, dans le contexte de la guerre froide, la France avait gagné le le soutien des États-Unis pour aider à contenir le communisme dans ses anciennes colonies du continent africain. La sphère d’affect persistante dans la région est devenue connue sous le nom de Françafrique— un terme inventé par l’ancien président ivoirien Félix Houphouët-Boigny en 1955. Dans son ancien empire, la Élites locales francophones et souvent éduquées en français ont cultivé des liens avec Paris pour aider à gérer la stabilité intérieure et les affaires étrangères de leur pays après l’indépendance.
La France a mis en œuvre des politiques économiques pour lier les anciennes colonies à elle, y compris la Zone monétaire du franc CFAcréé en 1945. La monnaie a ensuite été divisée en francs CFA d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, qui avaient une taux de change fixe avec le franc CFA français (et plus tard l’euro), liant plus d’une douzaine de pays à la politique monétaire française. En outre, 50% de leurs réserves devaient être conservés à la banque centrale française, avec convertibilité illimitée de francs CFA en euros.
Certains pays CFA ont vu relativement faible inflation et forte croissance par rapport à d’autres pays d’Afrique subsaharienne du début des années 1950 au milieu des années 1980. Mais dans les années 1980 et 1990, la manufacturing intérieure a chuté et les importations ont augmenté, entraînant une hausse de la dette publique. La dévaluation du franc CFA en 1994 a également entraîné un gel des salaires et une flambée des dépenses en biens.
Aujourd’hui, le CFA est souvent critiqué pour entraver le commerce régional, restreindre l’accès au crédit, accroître la dépendance vis-à-vis de l’exportation d’un nombre limité de produits de base et accroître la vulnérabilité des États membres aux crises économiques étrangères. En décembre 2019, il a été annoncé que le franc CFA ouest-africain serait remplacé par une nouvelle devise appelé éco d’ici 2027, et serait adopté par 15 pays, y compris des États africains en dehors de la zone monétaire actuelle du franc CFA.
Dirigeants africains restent divisés sur la query de passer à cette nouvelle monnaie, mais les efforts de réforme représentent une consternation croissante envers les politiques économiques françaises dans ses anciennes colonies. Néanmoins, les entreprises françaises comme TotalEnergies, Areva, Bolloré SE, Bouygues, Vinci, Eiffage, et bien d’autres ont dominé les industries africaines de l’énergie, de la building, des transports, des médias et des télécommunications pendant des décennies. Leur maîtrise des mécanismes économiques locaux a souvent fait des infrastructures détenues par ces entreprises des cibles, comme on l’a vu lors des manifestations au Sénégal en 2021.
Entre-temps, au cours des 20 dernières années, les sociétés d’État chinoises en sont venues à menacer l’hégémonie régionale des grands conglomérats français sur le continent. Alors que la Chine manque des réseaux post-coloniaux dont bénéficie la France, Pékin est entré en Afrique avec énorme potentiel d’investissement et sans le bagage politique du colonialisme précédent. Et s’il ne fait aucun doute que les entreprises chinoises sont entrées en Afrique pour poursuivre leurs propres intérêts, elles sont un signe bienvenu de concurrence par rapport à l’ancien monopole français.
La France a généralement été en mesure de tirer parti de son rôle sécuritaire dans la région à la fois étendre le soutien militaire aux gouvernements en Afrique et en apportant un soutien direct et tacite aux coups d’État dans plusieurs pays. En 2013la France a lancé une campagne militaire au Mali, l’opération Serval (suivie de l’opération Barkhane), pour protéger ses intérêts et ses alliés locaux dans la région du Sahel tout en se coordonnant avec la guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis.
Cependant, les résultats mitigés des campagnes militaires menées par la France se sont heurtés à une augmentation critique régionale. Et comme les États-Unis ont cherché à se désengager militairement d’une grande partie du continent ces dernières années, cela a exercé une pression supplémentaire sur la France pour réduire drastiquement sa campagne au Sahel. Les forces françaises se retirent de la République centrafricaine (RCA) en 2016 et du Mali en août.
La France a également dû faire face à d’autres pays qui tentaient d’accroître leur affect militaire en Afrique. Le gouvernement de la RCA a invité la compagnie militaire privée russe, Wagner, en 2018 en réponse au départ de la France. Plus tard, ces mercenaires russes ont été déployés au Mali en 2021. Les sociétés militaires privées sont moins chères et n’ont pas le spectre impopulaire d’utiliser l’armée de l’ancienne puissance coloniale du pays. la Turquie reconnaissance rapide de ceux qui ont mené le coup d’État malien en 2020 ont également démontré le rôle croissant d’Ankara dans les affaires militaires africaines.
Président turc Recep Tayyip Erdoğan critique fréquente de Macron sur sa place sur l’islam en France et dans le monde a également mis le président français sur la défensive. La notion de l’islamophobie pourrait mettre en péril ses relations avec ses anciennes colonies majoritairement musulmanes en Afrique et dans le monde musulman au sens giant et pourrait ajouter au mécontentement des Français. inhabitants musulmane estimée à 10 %.
Une grande partie des jeunes populations africaines comparativement plus importantes sont moins réceptifs à l’affect française résiduelle dans leur pays, tandis que de nombreuses élites formées en France ne sont plus au pouvoir ou aussi pertinentes qu’elles l’étaient autrefois. L’Organisation Internationale de la Francophonie, ou la Francophonie, créée en 1970 pour coordonner l’intégration et la coopération entre les pays francophones, a vu deux de ses membres, le Gabon et le Togo, rejoindre le Commonwealth of Nations du Royaume-Uni en juin.
L’affaiblissement de l’affect culturelle de la France a été mis en évidence lors de la visite de Macron en Algérie en août. Le gouvernement algérien avait déjà indiqué en juillet que l’anglais serait enseigné dans les écoles primaires du pays, au milieu de délibérations dans toute la région remettant en query le rôle futur de la langue française.
Pour compenser cette évolution, Macron a promu la littérature et les photographs de toute l’Afrique et le reste de la francophonie, et a déclaré que « l’épicentre » de la langue française se trouvait dans la ‘coeur de l’Afrique.'” Alors que certaines projections ont prédit le nombre de locuteurs de français à atteindre 750 hundreds of thousands d’ici 2050Macron a reconnu que cela n’aura lieu qu’avec l’introduction d’une politique linguistique plus proactive en Afrique qui favorise son utilisation et son adaptabilité régionale.
La France a également pris des mesures pour tenter de lier l’Union européenne à l’Afrique. En février, la France a mené des tentatives pour renouveler le partenariat de l’UE avec l’Union africaine. Le sommet des cooks d’État et de gouvernement de l’Union européenne et de l’Union africaine (UA) en février a vu les dirigeants de l’UE annoncer une 150 milliards d’euros d’investissement en Afrique pour aider au développement de la région. Mais malgré la coordination entre l’UA et l’UE, la politique africaine de la France est confrontée à d’autres défis du fait de la concurrence avec d’autres pays européens.
L’Italie, par exemple, a vu une grande partie de son les investissements en Libye disparaissent à la suite de l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011, pour laquelle la France a fortement fait pression. Les deux pays continuent de soutenir différents côtés dans la guerre civile en cours en Libye. Et en 2019, Les vice-Premiers ministres italiens ont critiqué la France pour son apathie envers la déstabilisation en Afrique et pour avoir poursuivi des politiques économiques qui ont empêché le développement et augmenté la migration du continent.
Avec l’apparition d’une nouvelle concurrence d’autres pays, des mécanismes politiques et économiques obsolètes utilisés par les Français et une opposition persistante à sa domination, la stratégie africaine de la France patauge dans ses anciennes colonies et à travers le continent. Et contrairement aux empires britannique et espagnol, qui ont imposé leur tradition et leurs systèmes politiques dans diverses régions au cours des siècles, l’engagement français en Afrique n’a pas été assez lengthy pour asseoir son affect en conséquence. Sans une refonte sérieuse, Paris continuera de perdre sa capacité à concurrencer les autres pays et à satisfaire les populations africaines en quête de changement.
John P. Ruehl est un journaliste australo-américain vivant à Washington, DC Il est rédacteur en chef de Strategic Politique et un contributeur à plusieurs autres publications d’affaires étrangères.
Cet article a été réalisé par Globe-trotter.