Dans une courte interview, l’activiste lesbienne sénégalaise Guadalupe Dansokho (un pseudonyme), présente ses observations sans fard de son pays d’origine – en proie à des féminicides, gouverné par des hommes avides de pouvoir et proche du bas des pires nations du monde en termes d’égalité des sexes.
Dansokho est une lesbienne militante d’une trentaine d’années qui appartient à un groupe féministe au Sénégal. Dans une interview avec Erasing 76 Crimes, elle s’est concentrée sur la violence sexiste et la politique dominée par les hommes dans le pays :
Guadalupe Dansokho : Suite aux récentes élections législatives du 31 juillet 2022, nous nous retrouvons avec un parlement fragmenté et un gouvernement fragilisé par l’usure des années au pouvoir, dans l’ambiance confuse de la fin de leur ère. La coalition au pouvoir (Unis pour l’espoir) dirigée par la majorité présidentielle a perdu sa majorité absolue lors des dernières élections.
Pour l’heure, l’motion porte essentiellement sur des hommes avides de pouvoir et de pouvoir, et plus en vue que jamais : Barthélémy Dias (maire de Dakar et nouveau député de la circonscription), Man Marius Sagna (député de la circonscription de Ziguinchor). Les médias et la inhabitants les qualifient de « révolutionnaires ». On les entend régulièrement dans des diatribes enflammées, destinées à la jeunesse.
Pour les femmes, cependant, « la révolution » doit attendre, même si elles jouent un rôle essentiel dans l’économie du pays, notamment dans les zones rurales. Bien qu’il représente 44% de la représentation nationale, le Sénégal est toujours classé 130e dans l’indice d’égalité des sexes des Nations Unies sur 189 États.
La voie vers les objectifs de la [U.N.’s] Programme de développement sturdy en matière d’égalité femmes-hommes est encore loin et la polarisation du débat public autour des quelques personnalités citées plus haut n’prepare rien :
Qu’en est-il d’un débat sur la scolarisation des filles ? Qu’en est-il de la query du fémicide ? Qu’en est-il des droits des femmes lesbiennes marginalisées ?
Effacement de 76 crimes : Que pensez-vous est potential?
Guadalupe Dansokho : J’aimerais que les autorités se préoccupent davantage du maintien des jeunes filles à l’école, automotive pour moi, il ne devrait plus être concevable qu’une jeune adolescente fonde une famille tôt….
De nombreuses femmes entrent sur le marché du travail avec très peu de {qualifications} et de diplômes, par rapport à leurs homologues masculins.
Enfin, à l’instar de ce qui se passe en Côte d’Ivoire, je souhaite que nous mettions en place des « Brigades contre les violences basées sur le style », afin de combattre et de prévenir les féminicides, mais aussi de combattre les violences basées sur l’expression du style, notamment contre des femmes jugées trop masculines, par exemple.
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L’effacement de 76 crimes est maintenant activé Mastodonte.